Adjugé, vendu ! Le vendredi 26 février dernier, la maison britannique de ventes aux enchères, Timeline Auctions, mettait en vente l’anneau de Jeanne d’Arc. Le Puy du Fou remporte les enchères et permet ainsi à cet anneau symbolique, de retrouver sa patrie.
Un trésor du patrimoine national au cœur de l’Histoire de France
Daté et authentifié par les experts, cet anneau fut offert à la jeune Jeanne par ses parents. Elle le porta toute sa vie, s’en remettant à son aura avant chaque bataille et chaque épreuve. Il fut un élément central de son procès lors duquel il lui fut symboliquement confisqué par les Anglais.
Cet anneau vieux de 600 ans avait été retiré du doigt de Jeanne par l’évêque Cauchon, qui présidait son procès, puis donné au Cardinal anglais Henri Beaufort qui supervisait toutes les séances du procès jusqu’à l’exécution sur le bûcher de Rouen de Jeanne d’Arc en 1431.
La bague a ensuite été transmise à travers les générations par le roi Henri VII d’Angleterre et s’est finalement retrouvée entre les mains d’Ottoline Morreli, aristocrate anglaise, qui fit cadeau de l’anneau à son conjoint de l’époque, le peintre Augustus John, lequel vendit le précieux trésor en 1914 à un gardien des armoiries royales.
Durant les interrogatoires, Jeanne fut, à plusieurs reprises, questionnée sur son anneau : il lui fut offert « par son père et sa mère » pour sa première communion, en l’église de Domrémy. Elle le portait à l’index de sa main gauche. Elle réclama en vain à l’évêque Cauchon de lui rendre son anneau que celui-ci lui avait confisqué pendant le procès.
Cauchon savait que Jeanne avait l’habitude de regarder l’anneau avant chaque bataille. Interrogée sur la signification de cette bague chère à son cœur, Jeanne d’Arc répondit que c’était « par plaisance et pour l’honneur de ses père et mère » qu’elle la portait. Elle ajouta qu’elle avait touché sainte Catherine avec cet anneau. Les Bourguignons et les Anglais pensaient, en la privant de ce qu’ils considéraient comme un sortilège douteux, la détacher de son pouvoir magique.
Le dialogue du 1er mars 1431 entre Jeanne et l’évêque Cauchon est resté célèbre et prend aujourd’hui un éclairage tout particulier. En effet, d’un cri déchirant, elle supplie l’évêque qui lui a pris son anneau : « Rendez-le moi ! ». L’évêque refuse et en fait ostensiblement cadeau à son mentor, le cardinal de Winchester. Ainsi l’anneau traverse-t-il la Manche comme une prise de guerre symbolique.
Le Puy du Fou a mobilisé, en quelques jours seulement, de nombreux donateurs qui ont soutenu, par leurs dons généreux, l’initiative de la fondation Puy du Fou Espérance afin de se porter acquéreur de ce joyau de l’Histoire de France. Depuis sa création en 1977, le Puy du Fou est une œuvre qui s’est donné pour mission de contribuer au rayonnement de la France, de son Histoire, de ses merveilles, de ses grandeurs. Il était de son devoir de mettre fin à l’exil de ce symbole ayant appartenu à la plus grande héroïne de l’Histoire de France.
Une cérémonie d’hommage, ouverte à tous, aura lieu le 20 mars 2016 à 14h, dans la cour du château du Puy du Fou.
Source : Puy du Fou
Le Ciel, enfin ! Nous enverrait-il le signe tant espéré, qu’Il entend la supplique des fils et filles de France de redonner au Royaume Sa Véritable Souveraineté.
Dieu premier servit, Louis XX Son Lieu-Tenant, la France Fille Aînée de l’Église !
Ainsi soit-il !