Avec les socialistes, chaque jour est un jour nouveau qui apporte son lot d’énormités. Une fois n’est pas coutume, c’est en bien que nous surprendra le ministre de l’économie Emmanuel Macron…
[Le Point] Ce qui manque à la France ? Un Roi ! C’est ce qu’affirme le ministre de l’Économie de Manuel Valls dans un entretien à paraître le 8 juillet.
On le savait banquier d’affaires, à la fortune faite au coeur des fusions-acquisitions de la banque Rothschild. On l’a découvert philosophe, « rééduqué » par Paul Ricoeur. Dans une interview à paraître le 8 juillet dans le journal hebdomadaire Le 1, mais déjà consultable sur son site internet, voilà qu’on découvre le jeune et sémillant ministre de l’Économie de François Hollande… royaliste ! Selon lui, d’ailleurs, le peuple français n’a pas vraiment voulu décapiter Louis XVI.
La démocratie décevante ?
Comment la réflexion philosophique peut-elle nourrir, étayer l’action politique ? Tel est l’axe central de cet entretien exclusif avec Emmanuel Macron. On y apprend notamment que c’est en rédigeant un travail sur Machiavel, sous la direction d’Étienne Balibar, que le jeune prodige a abandonné la métaphysique pour la philosophie politique. Mais, plus loin dans ce même entretien, ses propos, repris sur le site Liberté Politique, sont sans équivoque. « La démocratie est-elle forcément déceptive ? » lui est-il demandé. « Il nous manque un Roi », répond clairement le ministre… de la République. Attention, Monsieur le Ministre : remettre en cause la forme actuelle du régime en France fait justement partie des nouveaux critères de surveillance et de mise sur écoutes déterminés dans la dernière loi renseignement !
Un siège vide depuis Napoléon et de Gaulle
« La démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude, car elle ne se suffit pas à elle-même », répond en effet Emmanuel Macron. « Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n’est plus là ! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l’espace. On le voit bien avec l’interrogation permanente sur la figure présidentielle, qui vaut depuis le départ du général de Gaulle. Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au coeur de la vie politique. Pourtant, ce qu’on attend du président de la République, c’est qu’il occupe cette fonction. Tout s’est construit sur ce malentendu. » François Hollande appréciera sûrement le raisonnement…
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Il remonte dans mon estime…….comme quoi, il ne faut jamais désespérer du futur.