[La Voix de la Russie] – La grande masse des médias occidentaux s’accordent à dire que c’est la Russie qui provoque la guerre en Ukraine. « Les Occidentaux sont pris de court par l’agressivité du Kremlin, son mépris de la souveraineté ukrainienne », écrit Pierre Avril dans Le Figaro du 2 mars dans une habituelle tirade anti-russe bien connue à la rédaction.
BHL et maintenant le fils de Glucksmann occupent le terrain médiatique durant des heures pour convaincre les Français que la Russie est le pays qui est l’agresseur. Rares sont les experts sur la Russie qui viennent mettre un poids dans la balance de la propagande médiatique. En Ukraine, tout s’enchaîne très rapidement. Un même peuple est poussé par l’Otan, l’Union européenne, les USA dans une guerre fratricide. L’Europe est menacée par le changement de peuple et les élites ne pensent qu’à en découdre avec Moscou en poussant des Européens à s’entre-tuer. Les Français, qui ne veulent plus de cette Europe, doivent être solidaires de la Russie et ne pas prendre pour argent comptant les informations de leurs médias.
Rare expert. John Laughland disait en janvier 2014 que « L’Europe et les États-Unis ont allumé le feu en Ukraine. Je ne vois absolument pas où est le chantage de la Russie dans cette affaire. La Russie n’a fait aucune pression sur l’Ukraine dans quelques sens que ce soit. C’est plutôt le contraire, c’est l’Union européenne qui a fait du chantage sur l’Ukraine. On a parlé de menaces et de chantage russes, je voudrais bien que vous me donniez un exemple. Je pense au contraire que la position de la Russie est une position de non ingérence. Il serait très souhaitable que l’Europe pratique aussi une telle politique. La raison de la radicalisation en Ukraine est cette ingérence européenne et américaine ». John Laughland faisait déjà un parallèle entre la guerre en Syrie et la situation en Ukraine en expliquant que les États-Unis ont soutenu des forces extrêmement violentes qui leur échappent.
D’autres exemples du passé. Pour supprimer l’influence russe dans les anciens territoires de l’Union soviétique, Bruxelles a recours à la collaboration avec les partis politiques néo-nazis. Vaira Vīķe-Freiberga l’ex-présidente de la Lettonie de 1999 à 2007, a soutenu les défilés des anciens soldats SS lettons à Riga. Vaira Vīķe-Freiberga a été soutenue par l’Union européenne et a été récompensée en 2007 par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne qui l’ont nommée vice-présidente du groupe de réflexion sur l’avenir de l’Europe 2020-2030. Ce groupe doit proposer des recommandations pour l’avenir du projet européen à l’horizon 2020 dans le cadre institutionnel du traité de Lisbonne. Dans les pays baltes, l’Histoire est réécrite. Dans les musées sur la Seconde Guerre mondiale, l’Union soviétique est présentée comme l’agresseur et le colonisateur tandis que troupes du Reich allemand sont encensées. Le but était de chasser les Russes du pays. A la suite de la chute de l’URSS, un vaste mouvement pro-Bruxelles avec des drapeaux européens a investi les pays baltes. Les monuments à la gloire de l’Armée rouge ont été démontés. L’Union européenne a financé les mouvements séparatistes et soutenu les lois interdisant aux russophones d’occuper des emplois dans l’administration. « La Russie n’a agressé personne sur une période de 25 ans et surtout refusé de mener des guerres pour le compte de l’Otan. L’Ouest a utilisé de manière ignoble et avec agressivité sa supériorité soudaine avec la fin de l’Union soviétique en menant des guerres », explique Christoph Hörstel, conseiller politique et reporter de guerre. Christoph Hörstel a démissionné de la télévision allemande ARD, considérant que la rédaction l’empêchait de faire son travail journalistique et participait à désinformer les auditeurs.
Contradictoire. Depuis 2001, le Bundestag tente d’interdire le NPD. Son interdiction a été à deux reprises un échec car parmi les chefs du NPD se trouvaient des agents des services secrets allemands. Dans les cas du NPD et du parti néo-nazi ukrainien, nous avons la preuve que les officines occidentales sont infiltrées dans les mouvements néo-nazis pour manipuler les gens et surtout des jeunes et des patriotes en mal d’avenir. Pendant que Berlin s’est efforcé d’interdire le NPD, la capitale allemande et Bruxelles ont maintenu leur soutien aux mouvements néo-nazis dans les pays baltes dans le but de chasser les Russes. Aujourd’hui, c’est la même stratégie qui est employée en Ukraine. Les néo-nazis ukrainiens qui sont soutenus par Bruxelles ne cachent pas leur affiliation aux divisions SS comme la division Vicking en ressortant au grand jour les symboles et les revendications de la guerre. L’Union européenne et les États-Unis condamnent fermement la réaction russe mais pas les milices néo-nazies qui se revendiquent du chef nazi Stepan Bandera. N