Mot de conclusion de monseigneur le duc d’Anjou après la représentation du Testament du roi Louis XVI. Eglise de la Trinité, Paris, samedi 25 janvier 2015.
Monsieur le Curé,
Chers Amis,
Cher Alexis Rocamora et Chers membres de la Compagnie Astoë
Dans la vie il y a des moments privilégiés. Celui que nous venons de vivre en est un.
Grande est l’émotion ressentie par nous tous, ici présents, qui avons pu assister à cette représentation. Je ne veux pas rompre ce moment de grâce que vous nous avez donné avec tant de talent et de ferveur, avec cette « page d’histoire qu’il nous faut entendre » selon vos termes si justes.
Le Testament de Louis XVI est un texte difficile. Il reflète les sentiments d’un homme, encore jeune, qui sait que dans quelques jours il sera mort, devant abandonner face à un destin inquiétant femme et enfants si chéris, et les devoirs d’un roi.
Dans cette dualité Père-Roi , certains auraient pu choisir l’un ou l’autre, au contraire, chez Louis XVI, le roi et le père parviennent à ne faire qu’un. Votre jeu a rendu cette complémentarité entre le spirituel et charnel qui est la caractéristique de la royauté française : d’une part le roi sacré, oint du seigneur et d’autre part, la simple humanité du mari et du père.
Quelle grandeur !
Au-delà des mots, vous avez su rendre cette vérité d’un roi condamné après un procès injuste au point que le premier de ses défenseurs sera lui aussi guillotiné. Roi et souverain, condamné politique qui, jusqu’au bout, montre l’amour qu’il a de son peuple et de son pays et redit pour l’éternité qu’il a fait son devoir et qu’il pardonne.
Quelle leçon !
Et par votre jeu d’acteur et votre mise en scène vous avez aussi su faire revivre l’homme avec tous ses déchirements, ses doutes, mais aussi ses certitudes dont la première est celle de la toute puissance de Dieu, le souverain maître.
Vous avez fait monter le fils de Saint-Louis au Ciel, puisque si c’est un homme à qui ses juges ont été jusqu’à nier son nom, qui a été condamné, c’est un baptisé revêtu de l’onction du sacre qui est monté sur l’échafaud.
Quel sacrifice !
L’Eglise de la Trinité était le lieu adapté pour cette présentation dans laquelle sacré et profane sont intimement liés. Je tiens à remercier le Curé de la paroisse d’avoir ouvert ce lieu dans lequel ce Testament a pu trouver toute sa grandeur.
J’adresse un grand merci à la Compagnie Astoë et à son animateur, pour leur lecture renouvelée du Testament de Louis XVI que nous venons d’entendre. Votre hommage au roi Louis XVI figure parmi les plus remarquables contribuant à honorer la mémoire de ce grand roi. Merci.
Louis, duc d’Anjou
Photo : Jacques Jouan
Source: Institut Duc d’Anjou
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le duc d’Anjour a fait son service militaire en Espagne, et prêté serment au drapeau espagnol. Né en Espagne, époux d’une vénézuelienne, ses enfants sont nées aux Etats Unis, et il travaille dans une banque de Caracas.
De culture hispanique, la langue française est sa seconde langue apprises dans un lycée.
Les Bourbons ont renonçé au trône de France sous les 3ème république dans une trêve conclue avec la famille d’Orléans, ce qui entraine l’absence d’héritiers au trône de France
Cet homme est également apparenté à la famille du dictateur Francisco Franco
Ce qui veut dire que cet homme n’est pas reconnu comme héritier du trône de France
Non merci