Né à 19 semaines après une fausse couche, Walter n’a vécu que peu de temps hors du ventre de sa mère. Mais suffisamment pour susciter l’émoi et marquer des vies.
[via Aleteia] « Un amas de cellules », « un simple tissu », « juste un fœtus » : autant d’expressions couramment utilisées par les personnes en faveur de l’avortement pour décrire l’enfant à naître dans le but de diminuer l’humanité de ces nouvelles vies. Cependant, cette façon d’étiqueter le fœtus n’est pas ce qui le définit. En témoigne la vie de ce petit bébé.
Né à seulement 19 semaines
À l’été 2013, Walter Joshua Fretz naît après seulement 19 semaines de grossesse. Il ne va vivre que quelques minutes, mais sa si brève vie aura pourtant un impact durable. Les parents de Walter, Lexi et Joshua Fretz, déjà parents de deux filles, attendent avec impatience l’arrivée de leur nouveau bébé quand, peut-on lire sur le blog de Lexi, la future mère commence à souffrir de saignements, ce qui n’est pas nouveau pour elle durant une grossesse. Tout de même inquiète, elle finit par appeler une sage-femme qui lui conseille de se rendre aux urgences. La mère de famille est alors directement conduite à l’infirmerie.
Lexi n’ayant pas atteint les 20 semaines de grossesse – seulement 19 semaines et 6 jours – délai requis selon les règles de l’hôpital, elle doit rester aux urgences. Une heure plus tard, elle entend, soulagée, les battements du cœur de son bébé. Mais pendant qu’elle patiente pour l’échographie, elle commence à ressentir les douleurs familières de l’accouchement. À peine cinq heures plus tard, Lexi donne naissance à son fils, Walter Joshua Fretz. Elle se souvient : « Je pleurais à chaudes larmes à ce moment-là, mais il était parfait. Complètement formé, tout était à sa place ; je pouvais voir son cœur battre dans sa petite poitrine. Joshua et moi, nous regardions notre fils parfait, et si petit ».
Joshua prend alors une décision, apparemment naturelle et insignifiante, mais qui va marquer un tournant, et même devenir une bouée de sauvetage pour de nombreuses personnes. Avec l’appareil de Lexi, il prend des photos de son fils. Au début, Lexi s’y oppose, mais les photos de Walter se répandent bientôt partout sur Internet, jusqu’à des mères qui ont perdu leur bébé. Ces photos les aideront à faire leur deuil et soutiendront des femmes qui choisissent alors la vie pour leur enfant à naître.
Une pluie de messages
Lexi a reçu de nombreux messages positifs et en a partagé quelques-uns comme ceux-ci : « Je tombe sur les images de Walter… Je suis enceinte et dans une situation difficile cette semaine. J’ai fait ma première échographie la semaine dernière et c’est un garçon aussi. Mais, cette semaine, je me suis mise à prier pour faire une fausse couche ou pour enfin me décider à mettre un terme à la grossesse, son père fuyant toute responsabilité. Aujourd’hui, j’ai demandé à Dieu de me donner un signe que tout irait bien pour nous ou alors je me faisais avorter demain. Quelques heures plus tard, j’ai vu le lien sur Facebook. J’ai pleuré. Mais, le plus important, est que cela m’a fait comprendre que, sans aucun doute, je ne pouvais pas lui faire cela ».
« Je pensais généralement qu’il existait des raisons pour justifier certains avortements. (…) Mais, maintenant, regarder Walter, couché sur votre poitrine, me remplit de honte pour mes opinions passées et de dégoût pour toutes les femmes qui décident d’avorter sans comprendre la valeur de la vie qu’elles portent en leur sein. »
« J’ai toujours pensé que c’était le choix d’une femme d’interrompre une grossesse ! Encore une fois, je me trompais, Comment penser ou même imaginer qu’une femme, à ce stade, puisse avorter et que ce ne soit qu’un agglomérat de cellules !. Comme je me trompais !!! Je suis contente que vous ayez choisi de partager votre histoire et les belles photos de ce moment si triste de votre vie. Cela est édifiant ! »
« J’étais enceinte de huit semaines et, pendant trois semaines, j’ai vécu une véritable agonie, ne sachant pas si je gardais le bébé ou si j’avortais (je n’étais pas en état d’avoir des enfants à ce moment-là) ; mais vous m’avez permis de remettre ma vie en perspective. Je peux aimer ce bébé et « me débrouiller », et ceci me suffit pour le moment. Je vais garder l’enfant que je porte et m’en occuper pour l’éternité. »
Ces photos de Walter montrent que l’enfant à naître est un être humain. Elles prouvent, sans l’ombre d’un doute, qu’il s’agit d’une personne, pas d’un amas de cellules. Ce qui soulève la question suivante : pourquoi la loi autorise-t-elle à mettre fin à la vie d’un être humain à naître ? « Le simple fait que l’enfant in utero ne puisse être vu ne signifie pas qu’il n’est qu’un agglomérat de cellules, écrit Lexi. Walter était parfaitement formé et se montrait très actif dans mon ventre. S’il avait eu quelques semaines de plus, il aurait même eu une chance de survivre. (…) Malgré notre douleur, je me réjouis que quelque chose de bon puisse en sortir. Je prie le Seigneur qu’Il continue à utiliser les photos de Walter pour toucher d’autres personnes. »
Pour voir toutes les photos de Walter mise en ligne, cliquez-ici.
Source : Aleteia
Dans ce cas, les hommes sont des serial killers lorsqu’ils éjaculent et on devrait interdire aux hommes d’avoir tout rapport car tous les spermatozoïdes sont des enfants en puissance et des êtres vivants sous forme de têtards. Arrêtez un peu d’essayer de parler pour les autres. Chacun est libre de mener sa vie comme il l’entend. La vie d’une femme n’a pas à se soustraire à un oeuf. Il n’y pas d’IVG de confort c’est extrêmement douloureux.
« Malheur à la loi! La plupart de mes contemporains sont la triste conséquence d’un avortement omis. » …
Dans la plupart de commentaires il apparaît clairement que les lecteurs se sont accommodés, et ceci depuis les générations, qu’il est naturel que la femme soit dans la précarité et sans vertu. Et ce « naturel » sert maintenant à légitimer tout crime qui devient juste sa suite logique.
Bravo, je viens de salir mon clavier en vomissant à la lecture de votre article et en parcourant votre site. A qui dois-je m’adresser pour demander dédomagement pour le préjudice matériel et moral suite à la consultation de votre site web aux opinions douteuses?
Retourne voir les gauchiste !
On peut trouver moche les IVG de confort mais que dire des femmes qui se retrouvent enceintes alors qu elles sont dans la précarité financière et matèrielle ?
Pourquoi et au nom de quoi mettre un enfant au monde puisque, faute de moyens, il mourra de toute façon de faim et de soif presque tout de suite après sa naissance ?
Et que dire des grossesses qui sont le fruits de viols ou d incestes ?
L IVG serait un crime ? A ce compte-là, chaque fois que l on marche sur un insecte, on commet un crime alors et même pire car l insecte est vivant et formé, pas l embryon .
l’ivg consistant à tuer un être humain, oui il s’agit d’un crime. Ce qui revient à juger l’acte et non la personne, qui la plupart du temps n’est pas suffisemment informée ou trop faible pour prendre mesure de la gravité du geste. De toutes façons, nous n’avons pas à juger les personnes, nous sommes tous pécheurs et qui serions nous pour dire que les autres commettent des péchés pire que les notres ?
Quelle différence entre un embryon et un insecte ? L’un a une âme, un esprit, l’autre non. Vous n’êtes pas obligée de tuer les animaux pour autant !
Quant aux grossesses venant de viols (moins de 1% des ivg, soit dit en passant), pourquoi l’enfant mériterait moins la vie qu’un autre ?
D’autre part, si l’on n’est pas en mesure de garder son enfant, on peut le laisser à l’adoption, aujourd’hui les parents demandant une adoption ont un délai de 5 ans environ parce qu’ils sont nettement plus nombreux que les enfants à adopter. C’est donner une chance à son enfant de vivre dans une famille prête à l’élever, plutôt que la sentence de mort parce que l’on pense à sa place qu’il serait trop malheureux pour vivre. Combien d’enfants abandonnés adoptés sont heureux d’avoir eu cette chance !
Ne jugeons pas les milliers de femmes qui avortent chaque année mais aidons les à éviter ces grossesses non désirées et accompagnons les dans leur grossesse pour mettre au monde un enfant qu’elles éleveront ou non mais qui aura sa chance dans la vie !
La vie est un don ! Vive la vie
lorsque l’on ne veut pas d’enfants il faut fermer ses cuisses
Très bien dit ! 😀
« Mais, maintenant, regarder Walter, couché sur votre poitrine, me remplit de honte pour mes opinions passées et de dégoût pour toutes les femmes qui décident d’avorter sans comprendre la valeur de la vie qu’elles portent en leur sein. »
C’est trop facile, et ce n’est pas un « message positif » du tout.
Je suis désolée de vous écrire une commentaire pour ça, mais l’article aurait pu être beaucoup plus intéressant s’il permettait de se poser des questions. Là, on part du principe que l’avortement c’est mal, que ce bébé le prouve par a+b (alors qu’il est né 7 semaines après la limite légale pour l’avortement), mais surtout je suis assez choquée par le ton. Je trouve que c’est dommage car c’est contre-productif, au mieux vous toucherez des femmes en les culpabilisant à un moment difficile.
Ceci dit, je souhaite beaucoup de courage à la famille du petit Walter.
parce que tu crois qu’avant c’est juste un bout de viande puis qu’après c’est un enfant ?
Pour ton information Yohann, je n’ai jamais avorté et j’ai pris la décision de ne jamais avorter si je me retrouve dans une situation de grossesse non désirée.
Ce que j’explique dans mon commentaire, c’est que je suis choquée par certains propos dans l’article, pour les mêmes raisons que je suis blasée par ta question..
La plupart des femmes qui avortent ne pensent justement pas qu’elles n’ont qu’un bout de viande dans le ventre. C’est une décision très difficile à prendre et une opération traumatisante. Savoir qu’on a un enfant potentiel en soi mais prendre la décision d’interrompre la grossesse, ce n’est pas anodin et c’est justement pour ça qu’il faut arrêter de balancer ce genre de phrase simpliste « tu crois que c’est un bout de viande » « les femmes qui avortent me dégoutent ».
Relis mon commentaire, je dis juste que selon moi cet article est uniquement destiné à ceux qui sont déjà anti-avortement, et que je ne pense pas que c’est en culpabilisant que vous arriverez à convaincre.
Il est clair que les gens préfèrent nettement qu’on ne les rende responsable de rien.
Prenons le discours actuel et dans l’air du temps : « Mon corps m’appartient. » Admettons que ce soit véritablement le cas. Mais le corps de ce bébé qui est porté dans le ventre d’une femme? De qui est-il la propriété?
Une vie est une vie. Mettre un terme à une vie revient à tuer, donner la mort. On ne juge personne, c’est seulement un fait. Si ça vous fait culpabiliser, vous, ou une autre, c’est votre coeur qu’il faut sonder. Mais je ne vois pas pourquoi il faudrait déformer la réalité pour convenir davantage à l’idéologie du moment.