[Boulevard Voltaire] – Certains auraient voulu nous faire défiler le 15 pour mieux profiter du football à Rio. Le destin et l’Allemagne n’en ont pas voulu ainsi. Mais le 14 juillet reste une date ambiguë qu’il importe de discuter.
En 1870 les républicains prennent le pouvoir dans une France conservatrice en profitant de la déculottée de Sedan qu’ils prolongent froidement. En quelques années ils modifient le pays. Nos lois, nos écoles, nos traditions vont être altérées à jamais ; nous allons nous jeter dans des guerres désastreuses et dans des aventures coloniales mal ajustées qui se termineront mal ; le pays va décliner dans tous les domaines – surtout démographique, ce n’est pas un hasard, car aujourd’hui comme hier les républicains sont les chantres du grand remplacement. Les Français ne leur ont jamais convenu.
Si la république a jamais vanté la patrie, ce fut au sens « humanitaire » du grand Cochin : tous les peuples sont frères, il faut lutter contre les comploteurs et les tyrans, etc. : c’est donc au nom du djihad républicain – antichrétien jadis et panislamiste aujourd’hui – que s’est bâtie notre vieille France moderne.
Dans son Journal d’un écrivain, année 1873, Dostoïevski remarque que nos républicains sacrifient le pays à leur idée et qu’ils sont surtout des « adorateurs » de la Forme républicaine : La restauration de la forme républicaine leur est beaucoup plus chère que le salut du pays, Il existe chez tout républicain la conviction que le mot de « république » suffit à tout.
Dostoïevski remarque que celui qui veut cette république dangereuse pour notre santé en 1870 est le prince de Bismarck. Pour le bien de son voisin prussien en effet, la France de Félix Faure va remplacer la France de Louis XIV, la France de Mistinguett celle de Rameau. Le grand auteur pressent aussi que les choses ne se passeront pas comme ça, et que le populisme si français ne digèrera jamais cette hyper-présence républicaine qui modifiera notre passé et les noms de nos rues.
Le 14 juillet qui n’est que la célébration d’un lynchage, celui du gouverneur de Launay qui avait livré sa forteresse vide (les républicains rempliront eux prisons, camps et cimetières), et fut pour la peine massacré avec sa garnison, sa tête promenée au bout d’une pique – le 14 juillet donc ne saurait être critiqué. Car la jactance humaniste vire vite à la paranoïa sonore chez nos républicains persécutés qui aiment, dit encore notre auteur, se sentir entourés d’une auréole de martyrs ! Voir la sortie grandiloquente de notre Dernier Ministre sur la « république menacée » par les propos d’un comique fatigué.
Mais soyons positifs et proposons de remplacer ce fastidieux 14 juillet par un défilé de Philippe-Auguste et de sa chevalerie. Bouvines et la chevalerie cela ferait de sacrés visiteurs ! Nos chers touristes chinois apprécieraient. Mais les républicains ?
On fêtera le huitième centenaire de Bouvines ce 27 juillet.
Source: Boulevard Voltaire
Pour connaître les manifestations organisées pour célébrer les 800 ans de Bouvines, rendez-vous sur le site Bouvines 2014.
J’ai assisté à la messe célébrée ne présence de SAR le Prince Louis XX, j’ai applaudi à son discours devant le colonne célébrant la bataille de Bouvines ! Ce fut un moment extraordinaire face à l’effacement quasi-total de la république ! Une et indivisible ? Laissez-moi rire ! Elle n’a même pas été fichue d’honorer la bataille qui a créé la Nation française ! VIVE LE ROI LOUIS XX… Je possède la vidéo intégrale du discours du Prince… (sur ma page facebook uniquement : elle est trop lourde et je ne peux l’envoyer par mail)