Préface de l’ouvrage de M Emiliano Procucci « Il RE MARTIRE » editions Il Cerchio. Italie 2010 par Louis de Bourbon, de jure Louis XX.
À l’issue d’un procès bâclé et injuste, le trente-troisième souverain capétien de la France, cinquième monarque de la Maison de Bourbon à régner sur le pays, fut condamné au supplice de la guillotine. Il fallait qu’il mourût pour que mourût « l’ancien régime », cet édifice multiséculaire qui avait fait la grandeur de la France.
Contrairement à la légende noire, Louis XVI avait été consciencieusement préparé à son métier de roi. Il était nourri d’une très grande culture, sans doute aussi grande que sa taille – près de deux mètres –, avait beaucoup lu et continuait de lire tout ce qui se publiait dans son royaume comme au dehors, en un temps où bouillonnaient les idées et les recherches dans les directions les plus diverses et vers les horizons les plus nouveaux.
Il fut novateur dans bien des domaines, comme celui de la marine, faisant construire sur ses propres et magnifiques dessins à la plume le port de Cherbourg qui devait hisser la France au rang de puissance navale de premier ordre à la veille de la Révolution.
Il avait la passion des sciences et des grandes découvertes. Que l’on songe à l’intense intérêt qu’il portait personnellement à l’expédition de La Pérouse : qui se souvient qu’à l’heure même de monter sur l’échafaud, il s’inquiétait encore de son sort inconnu : « A-t-on des nouvelles de M. de La Pérouse ? »
Avant tout, la place et le rôle de sa Maison – notre Maison – dans l’histoire de l’Europe et du monde l’habitait, le hantait, et ne le quittait jamais. Il avait parfaitement compris le sens exact des profonds bouleversements qu’on voulait lui imposer. En témoigne la protestation qu’il adressa le 12 octobre 1789 à son cousin le roi d’Espagne Charles IV, texte privé et resté d’abord secret mais qui, tout en nous révélant ses conceptions dynastiques, nous en dit bien plus long que tous les commentaires que l’on pourrait en faire :
« Je me dois à moi-même, je dois à mes enfants, je dois à ma famille et à toute ma maison de ne pouvoir laisser avilir entre mes mains la dignité royale qu’une longue suite de siècles a confirmée dans ma dynastie […]. J’ai choisi Votre Majesté, comme chef de la seconde branche, pour déposer en vos mains la protestation solennelle que j’élève contre tous les actes contraires à l’autorité royale qui m’ont été arrachés par la force. »
Mais le fond de sa personnalité complexe – « le plus complexe de nos Rois », écrivait l’historien Paul Lombard – reposait dans sa foi chrétienne profonde sur laquelle il ne pouvait ni transiger, ni admettre un quelconque écart, fût-il d’accommodement passager. Et c’est bien son refus de la Constitution civile du clergé qui devait finalement entraîner l’enclenchement fatal des évènements qui le mena à la mort.
Au Consistoire secret qu’il tint le 17 juin 1793, l’infortuné pape Pie VI, qui croyait fermement que Louis XVI avait mérité la palme du martyre, ne manqua pas d’interroger ainsi ses cardinaux : « Et qui ne pourra jamais douter que ce monarque n’ait principalement été immolé en haine de la foi et par un esprit de fureur contre les dogmes catholiques ? »
Catholique et dépositaire légitime de l’héritage du « Très Chrétien », je confie patiemment la cause du roi Louis XVI, mon ancêtre, à la clairvoyance de l’Église qui seule peut, ici-bas, décider de hisser peut-être un jour le Roi-martyr sur les autels.
Aîné des Capétiens et chef de la Maison de Bourbon, je me dois d’encourager tout ce qui contribue à une meilleure appréciation de l’histoire de ma Maison dans ses heures de gloire comme dans ses heures sombres. L’ouvrage d’Emiliano Procucci va permettre au public de langue italienne d’entrer dans le mystère de Louis XVI en rendant accessibles des recherches approfondies, inspirées par l’abondante littérature existant en français et dont la connaissance fait souvent défaut à nos amis transalpins attachés à la vérité historique.
Je salue donc son remarquable travail et lui souhaite de rencontrer le large succès qu’il mérite.
Louis, duc d’Anjou (Louis XX)
Quand proposera t on Louis XVI pour sa béatification?
Ping : Louis XVI et Hollande, un faux parallèle | Lys Ardent
Ces ordres abjects, signés de Robespierre et de Barrère, sont en effet une des hontes de la république, et, au lieu de faire de la repentance sur la colonisation ou le vel d’hiv, ses présidents (je pense surtout à l’immonde chirac) auraient été mieux inspirés de se recueillir à Cholet.
Sire ! Merci pour votre lettre !
Dans une lettre du 19 janvier 1794, deux jours après la publication de l’ordre général organisant les colonnes incendiaires, le général Turreau écrivit au ministre de la guerre et au Comité de salut public, comme il l’avait fait le 15 janvier aux représentants en mission à Angers et Saumur, afin d’obtenir leur approbation. Si, dans sa lettre aux représentants, il expliquait : « Mon intention est bien de tout incendier, de ne réserver que les points nécessaires à établir les cantonnements propres à l’anéantissement des rebelles ; mais cette grande mesure doit être prescrite par vous. Je ne suis que l’agent passif des volontés du corps législatif que vous pouvez représenter dans cette partie. Vous devez également prononcer d’avance sur le sort des femmes et enfans que je rencontrerai dans ce pays révolté. S’il faut les passer tous au fil de l’épée, je ne puis exécuter une pareille mesure, sans un arrêté qui mette à couvert ma responsabilité », il écrivit au comité : « je regarde indispensable la mesure de brûler villes, villages et métairies, si l’on veut entièrement finir l’exécrable guerre de la Vendée ; sans quoi je ne pourrais répondre d’anéantir cette horde de brigands, qui semblent trouver chaque jour de nouvelles ressources8 ». Les représentants ne lui répondirent pas. Carnot attendit trois semaines avant de lui envoyer, le 8 février, une réponse jugée ambiguë, tant par Alain Gérard9 que Jean-Clément Martin10 :
« Tu te plains de n’avoir pas reçu du comité l’approbation formelle de tes mesures ; elles lui paraissent bonnes et tes intentions pures. Mais éloigné du théâtre de tes opérations, il attend les grands résultats pour se prononcer dans une matière sur laquelle on l’a déjà trompé tant de fois, aussi bien que la Convention nationale. Les intentions du comité ont dû t’être transmises par le ministre de la guerre. Nous nous plaignons nous-mêmes de recevoir trop rarement de tes nouvelles. Extermine les brigands jusqu’au dernier, voilà ton devoir ; nous te prescrivons surtout de ne pas laisser une seule arme à feu dans les départements qui ont participé à la révolte et qui pourraient s’en servir encore. Armes-en les soldats de la liberté. Nous regarderons comme traîtres tous les généraux, tous les individus qui songeraient au repos, avant que la destruction des révoltés soit entièrement consommée. Encore une fois, recueille toutes les armes et fais passer ici sans délai toutes celles qui ont besoin de réparations. Nous t’envoyons un arrêté qui paraît propre à seconder tes vues11. »
La République est fondée sur le mythe des droits de l’homme tout en votant l’assassinat de celui qu’elle appelle le citoyen Capet et sa famille, et en organisant le génocide de la Vendée.
Les vieillards, les femmes et les enfants désarmés dans les églises ont été assassinés brûlés par le feu.
Les enfants mis dans des fours à pains. Les femmes enceintes écrasées dans des pressoirs à vin. Les enfants cloués comme des chouettes sur les portes des églises. Les noyades de population dans la loire. Les déportations et les tanneries de peaux humaines.
Le Ministre de la Guerre, Turreau, le héros génocidaire de la Republique glorifié sur l’Arc de Triomphe, qui a applaudi les horreurs de Carnot à la têtes des colonnes infernales pour exterminer les Vendéens et nettoyer la République de leur sang impur.
Grâce à lui Hitler, Staline et Mao ont trouvé de l’inspiration.
Ce génocide perpétré contre des citoyens pour leurs appartenances politique et religieuse.
Est-cela que les historiens laics appellent des combats d’une guerre civile au nom des droits de l’homme ?
Le cri de guerre de la République terroriste: la liberté ou … LA MORT !
Les terroristes laïcistes comme les terroristes religieux sont des frères siamois de la même puanteur inhumaine pestiférante qui ne respecte pas l’altérité et la liberté.
LA GUILLOTINE EST A LA REPUBLIQUE CE QUE LA CHARRIA EST AUX SALAFISTES !
Le but est le même: empêcher les êtres humains de penser.
merci