Après Toulon, Lyon : profanation de l’église St Rambert

C’est avec une grande tristesse que le diocèse de Lyon a appris la profanation de l’église de Saint Rambert (Lyon 9e) dans la nuit du 28 au 29 novembre.

Début novembre, l’église du Bon Pasteur, sur les pentes de la Croix-Rousse, avait été violemment dégradée. Cette fois ci, c’est l’église de Saint Rambert. Au-delà des différents objets liturgiques volés, de l’autel fracturé, du tabernacle ouvert, le père Pirrodon, curé, et les paroissiens de Saint Rambert s’indignent de l’atteinte portée contre le Saint-Sacrement : cet acte blesse le cœur de la foi des catholiques.

Il a précisé que c’était la première fois que son église était ainsi profanée. Le prêtre a déposé plainte pour vol et vandalisme.

« Je n’ai pas pu déposer plainte pour le motif de « profanation » car c’est uniquement réservé aux tombes et je le regrette, nous vivons dans un monde où il n’y a plus rien de sacré« , a-t-il ajouté.

S’il n’est pas possible pour l’heure de connaître ni les auteurs, ni leurs mobiles, le diocèse de Lyon condamne avec la plus grande fermeté ces actes inacceptables et invite tous ceux qui le souhaitent à une veillée de prière, suivie d’une Messe dite de « réparation ». Cette soirée, présidée par Mgr Batut, évêque auxiliaire du diocèse de Lyon, se tiendra dans cette même église, vendredi 14 décembre à 20h30.

Sources: Observatoire de la christianophobie, Diocèse de Lyon, Le Paisien

Pour rappel:

Communiqué de monseigneur Poignard, vicaire général du diocèse aux Armées françaises :

« J’apprends ce samedi soir que la chapelle militaire de la base navale de Toulon a été profanée. On s’en est pris aux trois grands symboles de notre foi : le St Sacrement (tabernacle renversé et brisé, les saintes espèces répandues sur le sol), le baptistère totalement brisé et l’ambon (la Parole de Dieu jetée à terre et piétinée). L’intolérance pénètre maintenant à l’intérieur des enceintes militaires : il y a de quoi être vraiment très inquiets.«